Après Leticia, qui n’était pas vraiment la Colombie pour moi, j’arrive à Santa Marta sur la côte des Caraïbes.

Je passerai ma première nuit dans un de ces hostels pour backpackers, où tout est disponible pour qu’on ne doive pas bouger de l’hostel. A Santa Marta, ce n’est pas mal parce que la ville ne vaut pas trop le détour, apparemment. J’y rencontrerai des Belges sympas mais le changement (full touristes étrangers) est un peu trop brutal et je ne veux pas m’attarder là.

Je vais donc vite me réfugier dans le village de Minca, dans la montagne de Santa Marta. C’est un village coup de cœur pour tout le monde. Le village perché dans la montagne, mon hostel perché dans le village : on a droit à une jolie vue sur les environs, dans une montagne cultivant le café et le cacao, et bien d’autres trucs !

L’ambiance est vraiment bonne, les gens sont sympas et se retrouvent pour le coucher du soleil et pour manger tous ensemble un repas bio avec des aliments de la région. J’y rencontre plein de gens chouettes, différents des simples fêtards que j’avais pu voir avant dans les hostels de gringos.



Je ferai, avec un Brésilien et un Allemand, une grande rando qui fait le tour des montagnes à travers les cultures de café. On la commencera avec un petit déj local et un café, qui a plus l’apparence d’un thé mais qui a énormément de saveurs. C’est le Brésilien, qui était vraiment super sympa et qui connaissait plein de trucs sur la nature, qui m’avait conseillé ce café plutôt qu’un expresso.



On prendra le trek un peu à la légère et on finira dans la nuit, mais, bien entendu, j’ai toujours ma frontale avec moi ! J’aurais pu continuer à voyager avec le Brésilien, parce qu’on avait pas mal la même vision du voyage mais je n’aimais pas trop l’Allemand et donc je n’ai pas essayé (l’avantage d’être seul). Là-bas, j’ai aussi rencontré une chouette Allemande (criblée de piqûres de moustiques, Minca étant un repère d’excellence) et un couple de Français voyageant sans smartphone, pour essayer de voyager à l’ancienne. Ça m’inspirera peut-être mais ils s’étaient quand même retrouvés dans un coin perdu de Colombie, après deux jours de voyage, pour voir une rivière colorée alors que ce n’était pas la saison, donc ils n’ont rien vu.

Le lendemain, je partirai pour le village d’à côté, seul, dans un trek d’une journée à travers la montagne et des fermes isolées.



Ça monte bien au début mais c’est joli et bien isolé ! J’en apprends aussi un peu sur le café et j’aime bien comme les cultures sont mélangées à la montagne.





Je passe la nuit sous tente dans un hostel qui est full. En fait, c’est le bon plan, je paye moins cher et j’ai accès à toute l’infrastructure. Je passerai une sympathique soirée à jouer aux cartes avec des Canadiens australiens.

Le lendemain, départ pour la vraie côte. Je ne prendrai pas la moto que tout le monde prend mais je ferai la sympathique balade pour prendre mon bus. Sur le chemin, je cueille un fruit inconnu et heureusement, un motard qui passait me dira de ne surtout pas le manger, parce qu’il est toxique.


Après un trajet en bus que je négocie malgré moi (ce sont mes débuts en négociation ici), j’arrive à Buritaca, qui, en fait, n’est pas le long de la mer mais le long d’une rivière, et qui est un hostel de gringos, dans un cadre assez beau. Apparemment, il y avait eu une énorme soirée la veille et ils sont donc tous en gueule de bois. L’atmosphère est sympa mais ce n’est pas ce que je recherche dans mon voyage et je ferai donc une petite balade, sans trouver la cascade que je cherchais !



Les singes nous réveilleront tous les matins mais ils sont vraiment mignons et humains !
Après cette petite halte sur la route, direction Cabo de la Vela, pour profiter vraiment de la côte des Caraïbes.