Transatlantique J23

Avant-dernier jour aujourd’hui ? Toujours pas ! Un petit peu de vent le matin et je vais barrer pendant que tous les autres font un grand nettoyage du bateau. Mais il va vite tomber et nous faire avancer TRÈS lentement vers Sainte Lucie qui n’est plus très loin ! On va donc prendre notre mal en patience, vérifier qu’en effet, on n’a plus de diesel et tenter de gonfler nos voiles comme on peut ! Mais petite surprise en fin de journée, le vent va vraiment tomber et on va enlever les voiles. Ça va nous permettre d’aller nager pour la première fois au milieu de l’océan avec le coucher de soleil ! On a ensuite droit aux fameux paquets de MMS et de Malteiseir pour garder le moral ! Le coucher de soleil sera magnifique et pour une fois il se couchera dans l’horizon sans nuages. La nuit ne sera pas évidente car vraiment trop de vent et on finira même pas enlever les voiles. Arrivera-t-on un jour ?

Transatlantique J22

On croit presque être arrivés aujourd’hui ! Mais non… Durant la journée, ça va, on a un petit vent mais on n’avance pas vraiment dans la bonne direction. Rick tentera de pêcher avec une canne à pêche moins bonne et, comme j’avais prévu, au premier poisson, elle n’est pas assez puissante et on doit couper le fil.

Le vent va finir par tomber durant la soirée ! On essaye toutes les voiles : Blue Water Runner sous mes conseils, pas assez de vent, on réessaye le genaker, plus assez de vent non plus et on finit finalement avec les White Sails. Mais pendant ces changements, comme prévu depuis quelques jours, les premiers symptômes de panne d’essence arrivent ! On va donc devoir barrer manuellement avec le minimum d’instruments possible ! Une longue nuit en perspective avec pas de vent et pas de pilote automatique. On change alors un peu les watchs, avec deux heures par binôme de chambre et quatre heures de repos.

Finalement ça passera assez vite. Très beau ciel aussi avec pas mal d’étoiles filantes. ater Runner sous mes conseils, pas assez de vent, on réessaye le genaker, plus assez de vent non plus et on finit finalement avec les White Sails. Mais pendant ces changements, comme prévu depuis quelques jours, les premiers symptômes de panne d’essence arrivent ! On va donc devoir barrer manuellement avec le minimum d’instruments possible ! Une longue nuit en perspective avec pas de vent et pas de pilote automatique. On change alors un peu les watchs avec deux heures par binôme de chambre et quatre heures de repos. Finalement ça passera assez vite. Très beau ciel aussi avec pas mal d’étoiles filantes.

Transatlantique J21

Petit retour de la pêche aujourd’hui ! Première grosse prise, j’ai failli perdre la canne à pêche puis je me bats avec mon poisson un bon petit temps, toujours au bout de ma ligne. Mais il réussit à s’enfuir, je me demande l’état de sa bouche. Il était tellement gros qu’il a réussi à plier le support de la canne à pêche. Entretemps, on va voir un oiseau qui, lui, aura plus de succès que nous puisqu’il pêche plein de poissons volants juste à côté de nous. J’ai aussi enfin pris des photos des poissons volants qui s’échouent sur notre bateau… On en a même eu un qui a réussi à atterrir dans le salon. Mais peu de temps après, nouvelle prise, tout aussi grosse, mais clairement trop grosse. Il faut aussi savoir que le bateau est lancé à 7 noeuds, ce qui n’aide pas à la bataille. Je me bats pendant 20 minutes avec l’aide de Pierre et Rick mais le poisson arrive à prendre trop de ligne et la canne et mes bras ne sont pas assez puissants pour faire face. On va donc décider de couper la ligne, bye bye Dolly, notre leurre préféré, qui avait été confectionné par un pro de pêche à Gran Canaria. Sinon avec Pierre, en plus de nos snacks, on se goinfre de biscuits, un peu en cachette, parce qu’il en reste des tonnes dans le bateau, qu’on a découverts un peu tard !

Transatlantique J20

On a du vent mais ça reste gerable (20-25 nœuds) ! Le bateau bouge juste un peu plus mais on avance bien. Par contre, gros squall de pluie pour le réveil de ce matin ! On finit trempés mais l’avantage ici, c’est qu’il ne fait jamais froid et qu’on sèche vite après ! Les vieux du bateau veulent vraiment arriver : Andrew a sa femme qui l’attend à Sainte Lucie depuis le 5 et Steve et Rick ont leur anniversaire de mariage le 11 et on est le 8 ! Nous, on sera contents d’arriver mais un jour de plus ou de moins, ma foi, ça ne changera pas grand chose. On a vu un nouvel oiseau avec Duccio et comme il n’y en a pas beaucoup de différents, ça mérite d’être souligné.

Il croit que c’est une frégate… A vérifier.

Sinon pas grand chose de nouveau… Chacun vit sa vie gentiment ! On a croisé un gros paquebot de près.

Transatlantique J19

Matinée chargée ce matin à changer les voiles pour anticiper les squalls qui n’arrivent pas.

Mais on bouge un peu, c’est chouette aussi ! On va pouvoir enfin mettre le genaker et finir la journée dans de bonnes vitesses. On l’enlevera finalement avant la nuit parce que le vent forcit bien et que je dois même gérer un semblant de départ au tas pendant ma watch. Par contre, on n’a vraiment plus de diesel maintenant, la jauge indique 2%! Cela veut dire que bientot plus moyen d’utiliser le moteur, ni de recharger les batteries ! Ça va être épique… Sinon tout va bien et on se prépare à se mettre en mode gros temps pour les 48h qui arrivent.

Transatlantique J18

Il fait très chaud aujourd’hui ! Et le bateau s’est mis dans un nouveau mode depuis deux trois jours… Le temps parait plus long et les distractions moindres. On a donc tous tendance à plus lire et à vaquer à nos occupations. Par ailleurs, on a deux horloges sur le bateau, le temps GMT qu’on suit pour les watchs et le deuxième du bateau (2h en moins) qu’on suit pour les repas et qui est basé sur le soleil. Ça fait qu’au final, avec les watchs, on n’a pas trop de notion du temps. On a donc parfois des gens qui dorment un peu tout le temps. Mais c’est chouette, avec le changement de watch, on passe des chouettes moments Pierre, Duccio et moi avec cours d’espagnol et français en prime. Ce soir, on s’est préparés à avoir de grosses squalls, mais rien n’est arrivé finalement… Mieux vaut anticiper que se faire prendre ! Sinon on pêche mais rien ne mord… On a un peu l’impression que l’océan est vide de vie par ici. On a aussi sorti le genaker aujourd’hui. Ça change un peu et ça avance bien !

Transatlantique J17

L’ambiance entre les deux cocos s’est calmée ! Le vent a monté et on va faire quelques changements de voiles ce matin. Il fait bien chaud aussi et je vais passer l’aprèsmidi à lire. On est passés sous la barre des 1000 miles de Sainte Lucie aujourd’hui, la terre se rapproche. On a aussi vu un oiseau particulier, bec orange et fin de queue très longue et fine ! La lune se lève un peu plus tard maintenant et permet d’admirer de nouveau le magnifique ciel et les étoiles filantes !

Transatlantique J16

Journée de crise aujourd’hui ! Il fallait bien que ça arrive un jour… On a remis le Water Runner et on avance bien mais avec toujours le bateau qui bouge beaucoup, ce qui n’est pas confortable. La crise va commencer avec un problème sur le générateur d’eau. Une petite réunion de crise va alors être organisée pour dire à tout le monde (mais bon, on est quand même plus visés) qu’il faut limiter la consommation d’eau parce qu’apparement, pas mal de bouteilles d’eau fraîche ont été bues en une seule nuit. Or, Pierre, Duccio et moi nous étant rendu compte qu’on consommait trop d’eau en bouteille pour tenir jusqu’à la fin du séjour (et on l’avait fait remarquer sans que cela soit pris en compte), on ne consommait plus que de l’eau du robinet (qui a un goût bof). Duccio, sentant l’injustice avec son sang un peu plus tiède d’Italien, essaye de se justifier et ça part en confrontation avec Steve, qui va jusqu’à proclamer qu’ici, ce n’est pas une démocratie mais un bateau. Pierre et moi calmons le jeu mais l’ambiance entre les deux autres reste bien électrique ! Clairement, on n’a pas la même façon de penser que Steve et Rick mais ça fait aussi le charme de cette traversée…

Pierre en discute aussi avec Andrew qui semble aussi dans notre camp (même si on ne sait pas trop) mais, clairement, la confrontation ne sert à rien ! Il faut savoir aussi que notre niveau de diesel est très faible, ce qui fait qu’on a très peu (pas ?) de marge pour recharger nos batteries. Sinon, on a entendu qu’un bateau qu’on avait croisé l’autre jour et qui nous disait qu’il avait quelques problèmes comme nous, a son moteur en panne et plus d’énergie à bord. Comme quoi, ça peut être pire !

Ce soir, on a mangé un repas bien classique anglais, du haché mélangé à de la purée ! Bien fin et sain à l’anglaise.

Transatlantique J15

Aujourd’hui on est tous assez fatigués… Le Blue Water Runner va vite mais fait balancer le bateau dans tous les sens. Pas facile pour dormir ! On vérifie sa drisse ce matin et comme on s’en doutait, elle est à la limite de la rupture. Je propose des solutions mais on va finalement couper le morceau abîmé et le relancer comme ça, toujours sans régler le problème. Je dors pas mal ce matin donc et durant ma watch de l’après midi, je fais ma première lessive et je me lave ! On passe une chouette watch avec Duccio et Pierre où l’on doit quand même faire un peu attention car on a repéré des bouées de pêche, en plein milieu de l’Atlantique ! Finalement, on finira par enlever le Blue Water Runner et à avancer avec grand voile et foc car le vent augmente (18 nœuds). Ce soir, on va fêter la moitié théorique de notre traversée par un petit apéro au kidibul !

La nuit s’annonce belle avec une super pleine lune, plus grande que d’habitude !

Transatlantique J14

Début de la journée par l’approbation du changement de watch par le capitaine ! Je suis juste bien moi car j’ai mes watchs avec Pierre et Duccio. Je pêche un poisson ce matin mais le filou arrive à s’enfuir ! Pas sûr que je sois le meilleur pêcheur finalement.

L’après-midi sera dans l’action car on décide de remettre la drisse de Jenaker. Je dois donc aller en haut du mât et on établit toute une stratégie pour arriver à remettre la drisse dans le mât. Je n’avais jamais dû effectuer cette opération quand on n’avait plus la drisse du tout mais c’est moi qui trouve la meilleure solution pour en remettre une sans bloquer un truc dans le mât. Je vais donc monter en haut du mât avec une petite mer, autant dire que je m’accroche comme jamais à ce mât qui est devenu mon meilleur ami. En haut, j’arrive à enlever une corde qu’on avait bloquée dans le mât et avec quelques tours de passe passe, on arrive à remonter une nouvelle corde dans celui-ci et à tirer une nouvelle drisse ! Je suis quand même resté une petite demi heure là-haut et certaines vagues n’étaient pas évidentes à négocier ! C’est la fête à bord et on fête ça avec un paquet de MMS et un Sprite. Mais c’était marrant parce que j’étais un peu le héros qui est parti au combat et qui est revenu victorieux. On terminera la journée en remettant le Blue Water Runner, qu’il fallait arriver à replier correctement, ce qui n’est pas facile avec une voile de cette taille. On passera le souper dans la bonne ambiance avec un peu de musique. Journée bien chargée mais qui a permis de resouder un peu l’équipage et de gagner pas mal de vitesse ! Cette nuit, nous passons la barre symbolique de la moitié de la distance théorique. Sainte Lucie se rapproche mais il va falloir garder à l’œil le problème de drisse qui s’use car le problème n’est pas encore réglé !

Transatlantique J13

Les alizés sont là mais toujours pas très forts… Et vu qu’on ne peut plus utiliser nos grosses voiles rapides, on n’avance pas très vite ! Mais voilà, c’est comme ça… J’ai pêché aujourd’hui et j’ai attrapé un gros barracuda mais malheureusement, on ne l’a pas mangé parce qu’apparemment, certains sont toxiques. Sinon on a vu des grosses baleines pas trop loin, maintenant on attend juste qu’elles fassent un peu un ballet devant nous et on sera contents ! Pour les étoiles, c’est la pleine lune et donc on les voit un peu moins pour le moment. J’ai négocié, cette nuit, avec Rick pour qu’on change les watch et que je puisse être avec Pierre. N’aimant pas trop le changement, cherchant des arguments, on verra ce que ça donnera demain quand j’en parlerai au patron. Mais ce serait chouette pour Pierre qui n’a pas de watch avec un jeune pour le moment. J’ai aussi eu un bug avec mon gsm, mon application d’espagnol ne fonctionne plus ! On verra comment je vais manager ça !

Transatlantique J11

Un jour de plus plein de rebondissements ! Je dors tranquillement ce matin quand j’entends un boum, probablement une vague. Mais j’entends après la voix de Pierre : sail in water ! Là, on se précipite tous à l’avant pour essayer de récupérer le Blue Water Runner dont la drisse (la corde qui l’attache en haut du mât) a lâché. On le récupère sans trop de soucis mais la drisse en cassant est retournée dans le mât, donc impossible de la changer facilement et c’est la seule qui nous permet de mettre notre Jenaker ou notre Blue Water Runner. Duccio va alors aller en haut du mât : pas des grosses conditions (12 nœuds de vent et pas trop de mer) mais ça bouge quand même pas mal là-haut. Il va essayer d’enfiler une corde avec un poids dans le mât pour mettre une nouvelle drisse, en vain, la corde va se bloquer dans le mât. Et il va être pris de mal de mer, on le redescend donc. Je suis ensuite envoyé pour finir le travail. Ça bouge, en effet, pas mal là-haut mais c’est sympa de voir les bancs de poissons volants voler tous azimuts. J’essaye de retirer la corde, impossible ! Je demande à ceux d’en bas de jouer un peu avec la drisse de grand voile pour débloquer le truc mais ils me répondent que je suis, en effet, accroché dessus. Échec ! Je coupe la corde et redescends.

Il faut ajouter que, pendant cette manœuvre, on réalise que le moteur ne charge plus les batteries ! Un problème n’arrive jamais seul mais ça laisse penser au pire : halte au Cap Vert ? Car avec cette avarie, on ne peut plus mettre nos voiles rapides et on doit utiliser la grand voile et notre petit foc. Ça rallonge la traversée de quelques jours quand même ! Et c’est pas comme si on avait de grandes réserves de nourriture et d’essence pour charger les batteries si elles veulent bien. Finalement, on comprend le problème des batteries, il faudra veiller à les recharger beaucoup plus souvent (heureusement qu’on a réussi à les charger un peu avec les panneaux solaires et notre éolienne). En conclusion, on se dit que ça nous fera des aventures en plus mais on commence à faire sérieusement attention à la nourriture et on est contents d’avoir nos réserves de snack perso ! Le reste de la journée, on se remet de nos émotions, on verra une baleine sauter fort haut au loin et on avance pas mal finalement et dans la bonne direction. Le bateau est, par ailleurs, moins sollicité et plus stable, ce qui est plus agréable et rassurant au niveau des casses… Parce que ça fait quand même pas mal de problèmes, là ! Je ne m’attendais pas à ça…

Transatlantique J10

Les alizés sont enfin bel et bien là ! On a 10-12 nœuds de vent constant, derrière nous. On utilise toujours notre Blue Water Runner qui est assez simple niveau navigation puisqu’on n’a pas besoin de grand voile et qu’on met le pilote automatique en mode vent (il suit le vent) et c’est parti ! Sinon journée paisible… Je crois que chacun commence à vraiment trouver son équilibre, même Steve, le capitaine, qui prend le temps de lire et d’écouter de la musique. J’ai cuisiné des pâtes bolos ce soir, mais avec toujours une petite appréhension avec eux parce qu’ils ont la critique facile. Mais c’est leur éducation, leur caractère, ça n’a rien de méchant !

Toujours quelques bancs de poissons volants assez sympas et si rien d’autre de très excitant, c’est pas pour ça qu’on s’ennuie ! Petite watch à 3h du matin cette nuit, la plus dure !

Transatlantique J9

On se réveille le matin avec, enfin, un peu de vent, après une nuit à l’arrêt. On ne va alors pas tarder à mettre notre Blue Water Runner, une voile qui en fait deux et qui permet d’avancer avec le vent venant complètement de l’arrière. On avancera avec elle toute la journée, à petite vitesse mais c’est déjà ça ! Sinon, hier soir, Duccio ne s’est pas réveillé pour sa watch pour la deuxième fois de suite, et s’est donc fait gronder. On va essayer ensemble d’utiliser le sextant mais ce sera un échec, aucun calcul vraiment compliqué mais des recherches dans les tables assez longues. On pêchera une dorade que je découperai comme un chef et qu’on mangera à midi. Duccio avait essayé de la couper avant moi mais ce n’était pas son jour, c’est son doigt qui y est passé ! De nouvelles petites tensions vont ressurgir, probablement à propos de l’implication dans la cuisine. La vie à bord comme ça, il faut la gérer ! Ainsi, à priori, on peut jeter tout ce qui est biodégradable par-dessus bord. Ils ont donc interprété qu’on peut tout jeter sauf les plastiques. Ça nous fait un peu mal au cœur, surtout quand ils jettent aussi des plastiques quand ils sentent trop mauvais, mais on ne rentre pas dans le conflit.

Sinon, journée classique dans l’Atlantique, beaucoup de soleil, baleines, banc de poissons volants, joli coucher de soleil,… On devrait toucher les vrais alizés demain, d’ici là, on fait environ 4 nœuds avec 8 nœuds de vent.

Transatlantique J8

Peu de vent en effet aujourd’hui, on doit négocier avec un petit 5 nœuds toujours dans le nez. Le quart de 3h du matin hier n’a pas été facile, je luttais contre le sommeil et n’avais même plus le courage d’étudier les étoiles. J’avais à peine le courage de regarder les très nombreuses étoiles filantes. Mais ce matin, réveil en fanfare, Mischief, notre adversaire direct est en vue sur le radar ! On essaye toutes nos voiles pour essayer de prendre un peu de vitesse mais on reviendra finalement sur notre foc initial. On le contacte par VHF : ils sont au moteur pour essayer d’aller attraper les alizés plus vite. On sent dans leur voix la fatigue car ils ont été par une route plus nord que nous qui s’est révélée éreintante par des grosses mers et du gros vent mais pas plus rapide apparemment.

On va s’inquiéter pour la première fois de nos stocks de nourriture qui s’amenuisent, dû aussi au fait qu’il faut jeter quelques trucs déjà pourris. On avait appris à une conférence que jeter moins de 10% des provisions était quasi impossible. L’après-midi sera paisible, chacun vaquant un peu à ses occupations. Un tout petit poisson volant va même atterrir sur le bateau, mon premier ! Cette nuit, apprentissage des étoiles, jeux d’échec,… Car on va passer la nuit à l’arrêt, sans voile ni moteur car nous n’avons plus assez de diesel ! Une première pour moi avec le reflet des étoiles dans la mer et un très faible clapot.