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Pérou : Machu Pichu

5h du mat, on se réveille, les tickets commencent à 5h30.

On va faire la file, on apprend qu’il faut payer en cash (probablement le truc le plus cher que j’aie payé en Amérique du Sud). On va chercher du cash. Finalement, on a nos tickets !

On n’a pas oublié la crème solaire non plus ! Mais ce qu’on avait oublié, c’est qu’il pouvait faire froid. En gros, dans la montée vers le Machu, il commence à pleuvoir assez fort, un gros orage. Mais en plus, on transpire à l’intérieur, donc on est mouillés à l’extérieur et à l’intérieur. Arrivés au sommet, l’orage s’assoupit mais la pluie continue. Faut dire que cette montée est quand même assez longue !

Il y a déjà beaucoup de monde ! On commence notre visite de l’enfer, toujours de la pluie, un petit vent froid,… On aurait peut-être aussi dû prendre un guide mais comme dans tous les autres sites incas, ils ne savent pas grand chose au final et on attrape les infos des autres guides.

Allez, on va dire que les nuages donnent un côté mystique ! C’est impressionnant, c’est grand, il reste quand même encore beaucoup de ruines. On se balade donc, mais sans traîner trop, sous peine de geler sur place !

Allez ! c’est quand même beau avec les nuages !

On va finir le tour, sans aller sur la montagne surplombant le Machu, ça ne valait pas la peine avec les nuages… On finira par redescendre, manger un bon petit repas et puis refaire notre trajet du train, mais de jour cette fois-ci.

Retour le soir à Cusco et le lendemain, on va se faire la vallée sacrée, avec un tour organisé.

On verra des sites sympas, mais tout prend du temps avec le groupe et, finalement, on ne fera pas grand chose de la journée ! Ça ne nous donne pas envie de faire plus de tours !

Les deux-trois sites qu’on visite valent quand même la peine et les Incas géraient franchement bien le soleil !

Petit coucher de soleil et on trouvera un bar sympa pour notre dernière soirée.

Le lendemain, dernière visite de Cusco, dans le quartier bobo qui surplombe la ville.

On a aussi droit à une cérémonie d’on ne sait pas trop quoi mais où tout le monde défile.

Dernier petit verre sur une jolie terrasse et PY s’en va ! Et pour conclure sur le Machu, je suis content de l’avoir fait avec un trek, ça le met bien en contexte.

Pérou : Cusco et Salkantay

On arrive donc à Cusco. On fait les courses, assez difficilement, pour notre trek et on en profite après pour se balader un peu dans la ville. C’est clairement une jolie ville, enfoncée dans une vallée surmontée par la montagne. Elle est juste super touristique et on se fait un peu trop harceler pour des massages ou des tours.

Le lendemain, après un petit bus, c’est parti pour le trek. La première étape peut se faire en bus, ce qui fait qu’on ne croise pas grand monde, à part un vieux assez louche, qui n’hésitera pas à rester planté devant nous pas mal de temps !

Le matin, ça monte pas mal et il fait chaud ! L’après-midi, par contre, sera assez plate avec vue sur le glacier qu’on veut atteindre. Chaque midi, on a notre petit chocolat côte d’or (merci PY) comme dessert pour nous donner des forces !

Après avoir vu quelques condors et notre premier groupe de personnes, on arrive, sous une petite pluie qui ne va pas durer.

Arrivés à la zone de camping, la journée n’est pas finie ! Nous plantons vite notre tente, laissons nos sacs et partons à l’assaut d’une lagune proche d’un des glacier. Et pour y arriver! Ça ne fait que monter…

Mais ça vaut la peine ! La lagune est à flanc de glacier. On voit même des petites marmottes, je crois !

Normalement, il y a une marmotte sur la photo !

La nuit commence à tomber, le coucher du soleil n’est pas incroyable mais donne de belles lumières. Les golden hours, comme on dit en photographie.

Nous descendons gentiment, faisons notre fristouille et on est prêts à dormir avec vue sur le glacier qu’on a vu de près et sur le Salkantay.

Dans la nuit, on a même droit au reflet des étoiles sur les glaciers ! On ne voit rien sur la photo mais ça donnait bien en vrai !

Le lendemain, grand bleu et réveil avec la vue sur les glaciers ! On s’est mis un peu en dehors des campements de tous les autres groupes et on a l’impression d’être tout seuls.

C’est reparti pour une belle montée vers le glacier du Salkantay. On est partis après tout le monde et donc on ne croise pas trop de groupes avant le col. Au col, c’est un peu la cohue mais heureusement on a la vue libre sur le glacier.

Le Salkantay est un 6000m bien impressionnant quand même ! Mais le spectacle va être de courte durée, les nuages vont arriver et vont faire changer complètement l’ambiance de la montagne. Un peu de pluie sera même de la partie. Mais ce n’est pas bien grave, on a eu le beau temps pour le meilleur.

On finira par dépasser de nombreux groupes pendant leur pause déjeuner dans des campements organisés spécialement. La fin de la journée consistera à suivre une rivière dans la forêt, en descente et assez longtemps. Les gens faisant ce trek appellent cette partie du chemin la jungle ! Faudra leur apprendre…

La fin est quand même bien fatiguante et c’est une autoroute ! Avec tous les gens mais aussi tous les ânes ! On arrive au camping où ce sera un peu plus industriel avec même la petite bière, mais pas belge cette fois-ci !

Le lendemain sera notre dernier jour de trek avant le Machu Pichu ! On va, en effet, doubler l’étape aujourd’hui ! La première partie, qui aurait dû être la première étape, descend dans la vallée, toujours le long d’une rivière. On prend un chemin qui monte et descend mais qui a beaucoup moins de touristes (c’est vraiment une industrie, genre des gens sur tout le chemin sans arrêt, mais c’est pour aller sur un des sites les plus touristiques du monde).

Sur le chemin, il y a même des petits lodges avec tout ce qu’il faut pour faire une pause de luxe (qu’on ne fera évidement pas, on est en trek) ! Après une longue hésitation à faire deux petites journées ou une très grosse, on décide de faire une grosse !

La deuxième partie se fera dans la montagne ! On doit monter tout un versant (800m) dans les cultures de café puis tout redescendre avec en prime… une vue sur le Machu ! Pour moi, c’est la plus belle vue du Machu ! On voit bien qu’il est là, perché au sommet, et il est assez grand pour le voir de loin. On ne le cache pas, on est quand même bien crevés, et ce n’est pas fini !

Je ne sais pas si on voit le Machu Pichu sur les photos mais il est bien là et même avec le coucher du soleil ! Après, plus de photos parce que… Il fait noir ! En gros on a réussi à descendre dans la vallée avec de la lumière mais après c’était à la frontale. Et en gros, il faut faire tout le trajet du fameux train à pied, en suivant les rails. C’est bien 2h de marche, je crois. Épuisés, on marche au radar avec un groupe de Français qu’on snobe et qu’on laisse derrière. Mais vla ti pas que ce groupe de Français va finir par nous dépasser ! Gros coup dans l’ego 🙂 Sur le chemin, au milieu de la nuit, deux pêcheurs vont absurdement nous montrer les énormes truites qu’ils venaient de pêcher.

On trouve un hostel qui fait le job, on rate juste la fermeture du bureau pour les billets du Machu, on mange un bout et on va dormir. Demain debout 5h pour essayer d’être dans les premiers au Machu, sachant qu’on doit avant acheter nos tickets.

Pérou : Paracas

Je vous épargne les détails sur le trajet et le temps passé presque à l’arrêt dans le trafic de Lima mais finalement on arrive à Paracas, station balnéaire sur la côte.

On trouve un petit hébergement sympa où on s’installe comme à la maison et où on fait sécher toutes nos affaires. Le soir, on profitera du coucher du soleil avec une bonne bière belge ramenée par PY. Et sinon comme repas, ce sera un maximum de ceviche, poisson cru avec petits oignons rouges, tout ça dans du jus de citron vert !

Le lendemain, pour notre journée de pause, on va se faire une petite journée de vélo dans le désert d’à côté. On va prendre les vélos à notre hôtel et non chez le loueur du coin qu’on nous avait conseillé.

Notre premier arrêt sera une petite baie avec plein de flamands rose ! C’est aussi une zone de kite mais pas de vent pour le moment !

On passera aussi par un cimetière de coquillages momifiés (j’ai oublié le mot). Mais c’est un vaste attrape touriste, on en verra qu’un minuscule.

On finit par arriver au désert rencontrant la mer ! Et au milieu de l’eau, plein de loups de mer et de poissons.

On aura aussi droit à une petite pause prolongée à un point de vue… PY va en effet regonfler son pneu mais en essayant d’enlever la pompe plutôt louche, il va exploser sa pipette. Heureusement, un guide qui passait par là va appeler, avec insistance, les gens de l’hôtel histoire qu’ils nous amène un nouveau vélo ! C’était assez prévisible 🙂

Sinon on continue notre petit bout de chemin, on trouve la plage idéale pour le kite avec le vent thermique qui s’est levé mais on a pas de kite…

Après une grosse montée, on arrivera à une plage fréquentée par des péruviens où on fera un plouf rapide, l’eau est assez froide !

Retour au bercail pour le coucher du soleil avec une autre spéciale belge !

Le lendemain c’est une journée pure touriste ! On va commencer la journée avec un petit tour en bateau vers des petites îles où on va aller déranger toute une masse d’oiseaux, de lions de mer,… Il y a plein de bateaux et ils sont super proche, bonne représentation du tourisme de masse. Mais c’est quand même sympa, on voit pleins de lions de mer : petits, mâles (impressionnant), femelles,…

Tous les 3-4 ans, ils viennent aussi sur l’île pour retirer la couche de fientes d’oiseaux qui s’est formé, histoire de faire de l’engrais.

Après ce petit tour en bateau, on reste sur notre faim de mer et de touriste de base et on choisit donc de faire un petit tour en pedalo ! Avec notre chronomètre en main, si on dépasse l’heure, la loueuse est prête à nous tomber dessus !

Le soir, comme d’hab, bus de nuit pour Cusco !

Pérou : Lima-Huaraz

Ce trajet en bus de 24h ne fut étonnement pas si rude ! Faut dire que j’avais fait le riche et avais pris un siège cama (« lit » donc siège qui s’incline plus). On a même droit à des petits repas. Comme à la maison :). Et à propos de ça, j’ai vécu une petite anecdote choquante mais beaucoup trop typique et dans les mœurs d’Amérique du Sud.

Après avoir fini nos délicieux en-cas, un gentil monsieur vient ramasser tous nos déchets dans un gros sac poubelle. Jusque-là, tout est normal. Mais quand il a tout ramassé, il fait s’arrêter le bus et dépose le sac le long de la route, en plein milieu de la montagne. Allez, on peut se dire qu’il y aura peut-être un hypothétique camion-poubelle de montagne qui passera (avec beaucoup d’imagination !). Mais le bus redémarre trop tôt pour qu’il dépose le deuxième sac et il le balance alors, pas fermé, avec tous les déchets qui s’éparpillent. Malheureusement, ce n’est pas une exception mais simplement la mentalité qui est comme ça en Amérique du Sud. J’avais vu en Guyane, dans un village amérindien, une femme qui ramassait tous les déchets dans son jardin et… les jetait juste au-dessus de sa clôture ! En plus de ne pas être très sympa pour l’environnement, j’ai l’impression qu’elle pourra recommencer le lendemain le même manège avec les mêmes déchets ! Et j’ai des millions d’histoires comme ça ! Les gens qui jettent leurs déchets dans la rivière « poubelle », les 5 sacs plastique qu’on te donne quand tu achètes 5 articles,…

Finalement j’arrive à Lima (la circulation à Lima est désastreuse). Il faut savoir que Lima abrite 80% de la population du Pérou soit autant de monde que la Belgique.

Je me baladerai dans le quartier touristique de Lima, le long de la plage remplie de surfeurs.

Le lendemain, petit déjeuner en attendant Pierre-Yves, qui est coincé dans les bouchons de Lima : il découvre les joies de l’Amérique du Sud !

Au programme aujourd’hui, petite visite de la ville, découverte du Ceviche et des menus « gratuits » pour Pierre-Yves et souper dans un bon restaurant qui s’avérera cher et pas vraiment meilleur que les menus de base. On essayera aussi un pisco à prix d’or, alcool local.

La grand-place de Lima est vraiment jolie ! Et elle accueillait même un tournois d’échec avec un gars qui jouait contre 30 autres !

Après cette petite journée d’introduction, petit trajet en bus de nuit pour rejoindre Huaraz ! Là-bas, on petit-déjeune local et on enchaîne encore les trajets pour arriver au début du trek de Santa Cruz !

Le trajet est vachement long mais la fin est vraiment super belle, on est entre les glaciers de 5000-6000m avec les lacs en altitude,… Tout ça dans un mini bus bien local !

Finalement, on arrive au début du trek, au milieu d’un petit village montagneux. Là, on décide de marcher une bonne heure, histoire de poser notre tente dans un endroit isolé, la nuit s’étant installée.

Le temps est plutôt mitigé et on a la chance de se réveiller sous la pluie !

Petit déjeuner assez affreux avec du porridge au mauvais chocolat et sans sucre ! Et on part vers les glaciers avec le temps qui s’améliore.

Les glaciers jouent à cache cache dans les nuages mais on arrive quand même finalement à les voir !

Enfin, on commence un peu à monter et à découvrir la vraie chaîne de montagnes vraiment impressionnante.

Pour nous donner un peu de courage et essayer d’aider Pierre-Yves à surmonter l’altitude, on va mâcher des feuilles de coca, remède ultime d’après tous les locaux ! Parce qu’il faut dire que le pauvre PY a un peu de mal, vu son acclimatation inexistante et ses sommeils pas au top !

On a une petite fenêtre météo sympa qui nous donne une belle vue mais elle sera vite remplacée par de la pluie se transformant en une réelle tempête de neige ! Bien entendu, à notre col à 4750m on ne verra rien !

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On imagine quand même la magnifique vue qu’on aurait eue sur les 6000m avec une petite lagune au bleu turquoise,… Nous, c’est la neige !

Pierre-Yves est au bout de sa vie mais il lutte ! Et heureusement, arrivés dans la vallée à notre lieu de camping, on a droit à une éclaircie qui permet de sécher notre tente trempée.

L’endroit est assez rêvé mais on ira se coucher très tôt :).

Le lendemain, c’est reparti ! Sur le chemin, on pourrait faire un détour vers une lagune vachement belle apparemment mais elle semble coincée dans les nuages et on préfère ne pas prendre le risque.

On va donc décider de marcher d’un bon pas, histoire de pas se faire rattraper par les nuages !

La descente est belle mais longue ! On va suivre un torrent tout le long. En gros, vu qu’on n’a pas fait la lagune, on enchaîne deux étapes en une !

Finalement, on va terminer le trek et enchaîner sur un mini bus avec vue sur le 6700m de la région avec le soir… Un bus de nuit direction Lima ! PY enchaîne les bonnes nuits !

Pour moi, ce trek est un des plus beaux que j’ai faits ; si le temps avait été plus clément, ça aurait clairement été mon top !

Pérou : Chachapoyas

Après cette petite pause aquatique, il est temps pour moi d’aller découvrir un peu la culture inca du Pérou.

Pour y arriver, c’est pas facile ! Les Incas aimaient bien se cacher ! Donc je prends un premier bus qui arrive dans une ville pourrie à 4h du matin, où je prends vite fait un hôtel. Je dors un peu puis, le lendemain, je fais un petit tour dans la ville, qui n’en vaut pas la peine.

Finalement, je prendrai un bus de nuit jusque Chachapoyas. Là bas, j’irai dans un petit hostel, qui ne coûtait vraiment rien.

Chachapoyas est un point de départ pour pas mal de sites dans le nord du Pérou. Par contre, tous ces sites sont au milieu de la montagne et donc, ça prend pas mal de temps pour arriver à chacun. Le plus important est le site de Kuelap. C’est un peu un petit Machu Pichu, perché aussi au sommet d’une montagne.

J’y vais avec un Allemand rencontré à mon hostel. La route est belle mais longue et on s’enfonce de plus en plus dans les nuages ! Arrivé là-bas, le temps n’est vraiment pas au top ! Il pleut, il y a du brouillard,… Ça s’éclaircira heureusement au fur et à mesure de la visite.

En gros, comme pour pas mal de sites incas, ils ne savent pas grand chose et supposent beaucoup :). Ils imaginent que c’était une civilisation très riche qui s’était réfugiée au sommet de cette montagne pour éviter le cannibalisme qui sévissait dans leurs villages de la jungle. Le plus impressionnant est qu’ils s’installent si haut et construisent leurs villes on ne sait pas trop comment.

On redescend et on reprend notre long bus.

Le lendemain, visite d’une cascade dans la région. Je suis toujours avec l’Allemand. On y rencontrera des Argentines, lesbiennes, engagées pour l’avortement,… Intéressant de parler avec elles, de comprendre un peu mieux leur pays. Beaucoup d’Argentins voyagent, ils sont souvent un peu gauchos sur les bords et souvent sympas.

Jolie balade et petite baignade (je suis le seul et l’eau n’est pas bien chaude !). Je passerai la soirée avec les Argentines, à entraîner mon espagnol.

Le lendemain, premier bus de 24h, direction Lima, pour rejoindre Pierre-Yves.

Équateur : Cuenca et frontière péruvienné

J’arrive donc dans la nuit, dans la même chambre que les filles que j’avais rencontrées à Baños.

Le lendemain, c’est visite de l’ancienne ville coloniale avec une des filles qui restait. On a le temps de se promener un peu partout parmi les maisons coloniales. J’en profite aussi pour faire mes lessives.

Le soir, on décide de traverser la frontière en bus et de se rendre à Mancora. Une plage sur la côte nord du Pérou. Ça me semble une bonne pause pour me remettre de mon volcan (mes jambes souffrent fort de la descente).

On a quand même le temps de souper à l’hostel, où on a droit à un souper 5 plats avec jeux pour se rencontrer. On arrive tout juste à l’heure de notre bus mais le mec du terminal nous dit que le bus est parti sans nous. Heureusement, fausse alerte mais on l’a échappé belle.

Je vais trouver le seul siège cassé du bus, qui s’incline donc au max, et je m’arme de mon sac de couchage, de mes boules quies et de mon masque. Je suis prêt pour la nuit. Elle va d’abord être interrompue par le passage de la frontière.

A la frontière, on fait la file comme tout le monde mais après un petit temps, on nous dit que c’est la file pour les locaux et que les étrangers doivent aller dans une autre. Bien gentil, on y va mais là, on découvre la réalité du terrain, des centaines de Vénézuéliens, faisant cette file en campant plus ou moins.

Je suis clairement à bout de force et décide que je ne ferai pas cette file (genre de 20h). Je demande alors à tous les gens d’autorité que je croise quelle file je dois prendre. Et finalement, un policier péruvien me dit qu’on doit prendre celle des locaux (ça n’avait pas l’air très clair dès le début). J’ai donc ma « porte d’entrée » ou plutôt mon excuse.

On va donc avec mon amie anglaise faire la file locale quand deux autres gringos qu’on connaissait continuent la file infinie. Dans la file locale, ils n’hésitent pas à répéter que c’est bien pour les locaux mais on fait comme si de rien n’était. Un peu avant nous, un Espagnol essaye aussi et se fait refuser. Ça ne s’annonce pas bien… Mais il va faire la technique de l’autruche en ne bougeant pas du comptoir et, finalement, ça va passer.

Vient mon tour dans la file. Malheureusement, je ne fais pas très local et la dame de l’immigration appelle alors les gens derrière moi dans la file (un Belge devant a déjà essayé et n’est pas passé). Je garde mon calme et laisse les autres passer avant de finir par m’imposer.

Là, elle commence à me sermonner, je lui explique mon histoires de police, elle fait mine de ne pas comprendre mais elle a posé le cachet sur mon passeport et ne le tamponne pas (j’ai juste envie de vite appuyer dessus). Finalement, elle va me tamponner, me voilà légal ! A ce moment, c’est assez marrant, parce que tous les autres gringos vont venir me voir juste après le guichet pour voir si ça a marché ! Mais c’est limite, juste devant la dame de l’immigration, et je veux que ma pote passe, elle est dans le même bus que moi.

Au final on passera tous les deux et on est prêts à repartir avant de nous compter, genre 5 fois avec 5 techniques différentes, pour rentrer dans le bus.

Je me remets en mode camping dans le bus et je suis si bien que lors d’un contrôle de police, ils font sortir tous les hommes sauf moi parce que je ne me réveille pas malgré que la folle du bus me crie dessus de sortir (c’est ma pote qui me racontera).

Finalement, on arrive à l’aube à Mancora où je suis épuisé et bien content de trouver la chaleur et le sable fin d’une plage.

On va directement rencontrer une Suisse bien sympathique et je suis prêt pour un peu de farniente.

Là bas, je vais rencontrer un Brésilien et d’autres Françaises et on fera un petit break francophone avec, au programme, nage, plage, fête et surf.

Pour ce qui est du surf, on va suivre un cours (première fois pour moi). Ça consiste à quelques explications, certes, mais c’est surtout un mec qui pousse ta grosse planche au bon moment pour qu’il ne te reste plus qu’à te lever. En gros, c’est une grosse publicité mensongère parce qu’on surfe toutes les vagues super facilement mais quand on essaye tout seul, no way !

Mais bon, c’était super chouette à faire.

On fera aussi une grosse fête avec bain de minuit et touti quanti. Repos mérité comme il le faut ! Je resterai là-bas 3 nuits.

Je partirai de là direction Chachapoyas avec halte sur le chemin à Chiclayo.