Avant de partir pour la Guyane, Marcis, le Sainte Lucien qui nous avait hébergés chez lui parce qu’il trouvait trop dangereux que l’on dorme sur la plage vient nous faire un petit au revoir. C’était chouette de le revoir et au final, il nous prenait vraiment pour des fous, surtout d’avoir traversé la jungle et de continuer en Guyana !
On prend donc l’avion et on se retrouve dans un gros avion de British Airlines qui, après une étape à Trinidad, fait la Transat. On va directement lancer un film comme des gosses, ça nous manquait ! Et on hésite même à rester à bord après, histoire de le finir.
On arrive tranquille à Trinidad où on se fera un petit burger dans le fast-food de l’aéroport en attendant notre correspondance.
Mais en réenregistrant nos bagages, Carabian Airlines, pour ne pas la citer, ne veut pas nous laisser rentrer dans l’avion car on n’a pas de billets retour. On négocie tout ce qu’on peut mais rien n’y fait, ils ne veulent pas prendre le risque de devoir payer un billet retour si jamais on n’est pas acceptés à l’immigration en Guyana. Un ultimatum tombe, si on n’a pas un billet d’avion dans les 4 minutes, l’avion part sans nous. Heureusement, armé du WiFi et ayant déjà entendu ce genre de problèmes, je trouve vite fait un site pour faire un faux ticket. Mais malheureusement, le ticket arrive dans les 48h. Donc ça passera dans un premier temps (c’était n’importe quoi, je montrais juste ma confirmation de commande) mais ils étaient coriaces et donc Pierre dans ce laps de temps avait fait un faux sur un autre site. Au final, avec nos deux faux billets (j’ai dû en modifier encore un dans l’avion, on arrive à rentrer dans l’avion et arriver en Guyana (j’ai dû montrer mon faux à la douane et ça, c’est un peu stressant).
Dans l’avion, on se retrouve à coté du seul Blanc, qui se trouve être un Français parti travailler en Guyana et qui habite à l’ambassade de France. On fait connaissance, on prendra le taxi avec lui et il nous invitera par après à venir passer le nouvel an chez eux. En arrivant à Georgetown, notre premier contact est le fait qu’on a notre airbnb au-dessus d’un bordel ! Ça fait bien rire le Français mais, au final, on y sera très bien et les proprios seront très sympas.
Les journées (5 nuits) à Georgetown seront plus en mode préparation et nouvel an.
On a visité Georgetown mais le tour est vite fait : il y a de jolies maisons coloniales mais mélangées entre des maisons pas très belles (les photos ne sont donc pas représentatives, la ville est assez moche et peu accueillante et parsemée de klaxons dans tous les sens). On achètera ce qui nous manque, dont un hamac et une corde, bien lourds, pas du tout optimisés pour notre sac mais c’est un indispensable apparemment.
Les oiseaux et les poissons sont déjà un peu bizarres.
On nous dit que la ville est dangereuse mais on ne trouve pas, au contraire, les gens ne nous interpellent pas et nous aident bien volontiers sans rien vouloir en échange.
Sinon on passera un petit nouvel an festif au consulat, où on testera le rhum Guyanen, moins cher que la bière. On aura un Allemand et une Américaine dans notre airbnb, bien sympathiques même si l’Allemand n’osait pas sortir quand le soleil était couché.