C’est donc parti pour prendre le pire bus que j’ai pris en Amérique du Sud. C’était prévu, cette route avait très mauvaise réputation. En prime, ils arrivent à mettre une moto dans les soutes ! Siège cassé, ambiance bien locale, amortisseurs absents, bosses bien présentes partout,… En gros pas moyen de dormir (mon siège se relevait à chaque bosse), arrêt régulier pour aller aux toilettes nature, parfum de coca bien présent de tout le bus.
J’arrive finalement à 5h du matin à ma destination, c’est à dire, dans un petit village tout endormi, avec un léger crachin et dans le noir complet. Je suis entrain de refaire mon sac, quand un autre bus arrive et un touriste descend mais sans me voir. Et là, j’assiste à une scène assez marrante, digne de bd. Le gars part d’abord dans une première direction, mais se retrouve confronté à des aboiements de chiens et je le revois donc revenir en courant et prendre la direction opposé. Mais rebelote, il revient penaud en courant, toujours apeuré par d’autres chiens. Je l’emmènerai finalement avec moi, en bravant les chiens bruyants et on ira finir notre nuit dans les hamacs du camping où je resterai.
C’est un camping fort sympa, super hippie avec tout le monde autour du feu, pas de wifi, plein d’instruments,… A même parfois te demander si tu y as ta place mais c’est super sympa. Dans le coin, pas grand chose à faire mais il y a un parc naturel Amboro, qui est un superbe parce naturel de Bolivie.
Je vais faire une rando dans le parc d’Amboro avec un guide et quelques personnes du camping. Le guide habite dans le parc, dans une maison complètement isolée, en accord complet avec la nature. Il est aussi chaman et a pleins de pierres, d’objets spirituels,… On y ressent là-bas vraiment une énergie de la nature et un apaisement. Il a aussi ses douches vue sur toute la montagne.
On continuera notre ballade au milieu de cette montagne, remplie d’arbres, en passant par le lianes qui servent à faire la boisson hallucinogène utilisée pour la cérémonie de l’Ayahuasca. Faire ces trucs de chaman prend son sens quand tu vois exactement d’où viennent les breuvages et que tu le fais au milieu de la forêt.
On reviendra au camping avec le coucher du soleil, avec comme seul regret de ne pas être resté plus longtemps ! Et ça terminera d’une chouette manière ce passage à Samaipata.