Sucre sera dans la même veine que Tajira, à ce stade-ci, mon voyage se finit et je prends un peu le temps que je n’avais pas eu ces derniers temps. Chilling dans la ville, … Mais je ne serai pas ébloui par le lieu, comme certains. Certes, c’est une ville propre pour la Bolivie mais rien d’exceptionnel tout de même.
J’irai faire un petit tour sur les hauteurs de la ville, une zone non touristique mais où des gens faisaient des cérémonies autour de la grande statue qui surplombe la ville.
Après Sucre, je me remotive pour partir encore un peu à l’aventure et souhaite aller faire une rando d’une nuit dans un cratère voisin. Je pars alors prendre un bus pour cette direction en me faisant d’abord rediriger un peu partout dans la ville pour enfin trouver mon bus, qui part malheureusement car il est rempli.
Mais il y a d’autres locaux dans mon cas et je sympathise avec eux. Ils cherchent dans tous les sens des solutions pour un bus. Je refuse même un stop parce que je ne veux pas mettre les autres dans le pétrin avec une personne de moins pour le transport. Mais je vais perdre tout espoir dans les Boliviens, quand d’un coup, ils me disent qu’ils vont manger un morceau, tous ensemble (ce qui me paraissait louche, vu leur démarche rapide) et ils ne reviendront jamais !
Un peu dégoûté, je me résigne et change mes plans, je vais prendre un bus de nuit vers Samaipata, un village hippie entre Sucre et Santa Cruz. Les transports et l’organisation, c’est vraiment pas ça en Bolivie !