Équateur : Otabalo

Il était temps de quitter la Colombie, surtout que la saison des pluies arrivait ici !

Après quelques bus et un passage par Cali, il fallait passer la frontière avec l’Equateur. Or, vu le problème des réfugiés vénézueliens, il y avait des histoires d’une heure à deux jours d’attente quand la frontière avait été fermée pour les élections.

Des filles allemandes que j’avais rencontrées avaient essayé d’être dans le même bus que moi pour tenter d’arriver plus tôt et d’avoir des chances de passer facilement la frontière, mais finalement elles n’avaient pas réussi.

Au final, à 6h du matin, la file n’était pas trop grande mais les Allemandes étaient déjà pas mal devant moi, alors que j’étais sensé avoir deux heures d’avance ! Les bus en Amérique du Sud… J’en profite pour les rejoindre et dépasser une partie de la file et au final, on aura pris 2h.

Première ville en Équateur, Otabalo. Connue pour son marché le samedi et de belles lagunes de volcans aux alentours.

Je trouve un hostel qui a l’air sympa et qui s’avère être vide et très grand (en pleine Semaine Sainte). Je le négocie et je me retrouve avec une chambre individuelle, vue sur le volcan et TV avec internet. Ça me change un peu des dortoirs et ça me permet de faire une bonne petite transition après la ferme.

Par contre, le temps n’est pas au top ! Je décide donc d’aller d’abord au marché, où je donnerai 60$ pour des légumes à la place de 60 cents (je dois m’habituer à payer des petites sommes maintenant). Heureusement, ça fait rire le vendeur honnête ! L’après midi, je décide de faire un petit tour dans les environs.

Ça perd un peu de son charme puisqu’on ne voit pas les volcans mais c’est quand même sympa parce qu’on en aperçoit un surplombant un lac.

J’essayerai vite fait de commencer son ascension bien tard et ce sera un bel échec, aidé par un bel orage.

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J’abandonne donc et je dois rentrer trempé, sans cartes (la batterie de mon smartphone est morte avec le froid).

Le lendemain, le temps parait plus clément et on aperçoit même les trois volcans de mon hôtel.

Il est donc temps de s’attaquer à l’un deux et ça tombera sur le Fuia Fuia. Son point de départ n’est accessible qu’en taxi et je décide de faire une rando pour y arriver.

Elle est assez longue et je vais me perdre et devoir escalader des trucs,… C’est pas super fun ! Finalement, j’arrive au lac au pied du volcan mais le temps a changé (il a tendance à faire beau le matin et le soir en Équateur).

Je décide quand même de faire l’ascension du 4300m. Ça ne s’avérera pas fun non plus, pas mal de pluie, beaucoup de nuages et je ne vois donc rien. Mais c’est un bon entraînement pour l’altitude, avec le souffle bien coupé.

Pour être honnête, je ne ferai même pas les 50 derniers mètres, ça ne sert à rien.

La descente est bien glissante mais il y a plein d’herbes, donc on peut se laisser tomber sans trop de soucis.

Petite soirée film avec La Grande Vadrouille si je ne m’abuse, et direction Quito le lendemain.

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