Gran Canaria J1

Vendredi 27

Réveil vers 10-11h, je découvre la vue : entre montagne et mer, c’est magnifique. Je prends mon temps, je remarque que se protéger de l’Est est une bonne chose pour se protéger du soleil et pouvoir dormir un peu. Je remarque ce matin que, dans le transfert de sac, j’ai oublié mon Kindle et un short. Je devrai faire sans (smartphone pour Kindle) et plus embêtant, tout en jeans transformé en short. Je fais mon petit déj en bouillant mon eau, regarde un peu mon trajet et range bien mon sac. Je pars vers 12h et je me rends compte que mon chemin est un peu au-dessus d’où je suis (merci mon GPS). Je gravis donc une belle côte pour commencer et continuerai à monter une bonne partie de la journée. Il fait chaud, je transpire à gros torrent en sachant que mes réserves d’eau ne sont pas grandes. Mais j’ai repéré des rivières et barrages sur ma route. Pour ce qui est des rivières, je comprends vite qu’elles sont toutes sèches et pour les barrages, la moitié aussi. Je vais donc devoir penser à mes randos en fonction de l’eau. Je monte dans la montagne sous un gros soleil, c’est assez dur, je m’efforce de faire mes pauses à l’ombre et d’écouter mon corps, je ne vais pas me faire mal le premier jour ! Un de mes genoux me fait une petite douleur et je décide de m’arrêter dans un coin d’ombre et quelle n’est pas ma surprise quand je vois une petite source avec une bouteille placée dessous pour récupérer l’eau. Ni une ni deux, je bois à fond, remplis toutes mes gourdes et mange des fruits secs pour fêter ça. Je continue ensuite l’ascension qui est assez éprouvante mais une forêt au sommet me donne de l’énergie pour programmer une pause à l’ombre des arbres. J’arrive dans cette forêt, paysage totalement différent mais fort sympathique et abrité du soleil. Là, l’énergie me revient et je postpose un peu ma pause, que je compte faire à une aire de picnic. Je n’arriverai pas jusque-là, des crampes se déclarant dans mes jambes : c’est vrai que je marche depuis 3h30 sans réelle pause-sieste. Je m’arrête donc, mets mon panneau solaire en place, fais une petite sieste et mange un petit peu. Un couple anglophone passe et est tout content de voir que j’ai le même sac que lui et me propose un verre si je loge au camping du coin. Je n’ai pas d’autorisation pour loger dans le camping et décide donc de camper pas loin de la zone de picnic pour avoir de l’eau. Je me trouve un petit plateau sympa, me pose, fais ma cuisine et lis un coup mais je m’endormirai assez vite, tout habillé car il fait plus frais.

Itinéraire du jour :du point précédent à la zone de picnic de Taladaba en passant par M. Berbique

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